sport de compétition et aliénation du corps

GrouCHOS

Groupe Contre l'Horreur Olympique et Sportive

analyse de l'institution sportive & critique du capitalisme

LE SIFFLET ENROUE, N° O

Paraissant au bon vouloir de son auteur,
présentement, le jeudi 6 février 2003


LA REVUE EP.S

Bonne nouvelle : dans son numéro 299 de janvier/février, il est dit que les étudiants en STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives) s'y abonnent de moins en moins.

Il est vrai qu'on y sonne le signal d'alarme avec toute la ribambelle d'acteurs historiques en commençant par l'ancien général en chef : Claude Pineau mais aussi le chef du GTD (Groupe Technique Disciplinaire pour l'élaboration du veau d'or : LE programme), Gilles Klein.

Un peu d'histoire: un stalinien fait l'histoire présente de cette discipline scolaire. Trois courants idéologiques ont, selon lui, déterminé le développement de cette dernière. L'un d'eux est dénommé comme suit : « formaliste ou généraliste, et/ou antisportif ». On admirera encore une fois chez un stalinien l'imprécision intéressée. On doit donc y ranger pêle-mêle : la « psychocinétique » de Leboulch, « la praxéologie motrice » de Parlebas, « l'expression corporelle » et certainement aussi « Quel Corps ? » et Jean-Marie Brohm. Ce confusionnisme a des précédents historiques : pensons aux falsifications de l'histoire des régimes bureaucratiques des pays de l'Est...

SPORT

Le patron de Fiat, Giovanni Agnelli est mort. Une star du football français (mais aussi italien), David Trézeguet est triste et vénère ce mécène en ces termes: « ici [à Turin], on dit qu'Agnelli, c'était beaucoup plus fort que Berlusconi. Ses ambitions collaient à celles du club ». Pour mesurer tout le sens de cette parole, il faut se rappeler les accointances entre le football et Mussolini, mais aussi le bras armé de Berlusconi lors du mois de juillet 2001 à Gênes.

Quand on vous dit que football rime avec fascisme!

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